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Général IRASTORZA

Général Elrick IRASTORZA

Mercredi 25 janvier 2023

« Ukraine : avons-nous des raisons d’espérer une sortie de crise en 2023 ? »

Le général Elrick IRASTORZA, qui a vu le jour en terre vendéenne en l’an 1950, est un Général d’armée (*****) en tant que Chef d’état-major de l’armée de terre, il fût dans l’organisation de l’armée française le numéro 3 après le 1er ministre et le Président de la République.
Après avoir servi 8e régiment parachutiste d’infanterie de marine, il participera à diverses opérations extérieures au Tchad, au Cambodge ou en Côte d’Ivoire, comme patron de l’opération Licorne, puis en Afghanistan. Sur le plan des valeurs, le général est un homme de conviction et sa carrière en fut le témoignage. Elrick IRASTORZA Grand officier de l’ordre de la Légion d’honneur fut aussi le Président de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale.
« La victoire a cent pères. La défaite est orpheline. » Cet adage populaire résume bien la complexité des rapports entre les pouvoirs, militaire et politique.
Général Elrick IRASTORZA
Général Elrick IRASTORZA

Aujourd’hui, pour le Général «Il y a l’obligation de transmettre». Le principe de la primauté du pouvoir politique prime, cependant, l’antagonisme structurel entre les deux pouvoirs demeure. Le politique doit faire face à son budget et le militaire a ses contraintes. « La norme est que ce soit compliqué, mais la responsabilité première de la décision revient au politique. À ce dernier cependant de l’assumer complètement », assure le général IRASTORZA. S’il en est ainsi, les deux entités continueront à cheminer, comme le disait de Gaulle dans Le Fil de l’épée, « pas à pas, côte à côte, tant que le monde ira »…
Pour cette conférence le général a replacé la situation actuelle dans son contexte historique, géographique, socio-économique. En expert de stratégie internationale, il a dénoncé l’imbroglio diplomatique, la rivalité larvée, latente toujours présente des idéologies Est/Ouest, et les menaces sans cesse actives des autres pays à risques (Chine, Inde, Pakistan…) qui profiteraient du chaos.
En éminent spécialiste de la défense, il a rappelé qu’en France le militaire est aux ordres du politique, il appartient donc constitutionnellement aux gouvernants et aux parlementaires de donner à nos forces les moyens de combattre pour le pays avant qu’il ne soit trop tard.

Entre haine slave et impéritie de nos démocraties, entre gens qui souffrent et meurent et gens qui, inattentifs, affairés ou déniant les périls, dansent sur un volcan, entre une attaque nucléaire toujours possible mais espérée improbable, entre POUTINE en place qui vaut mieux ou non qu’un oligarque qui prendrait sa place… il est apparu dans son rôle premier de chef de guerre,  prêt à l’attaque, regard sur la ligne de crête, à l’écoute des bruits qui grondent et se rapprochant, sentinelle vigilante qui réveille les consciences sur les dangers  et réclame surtout de renforcer urgemment et efficacement les moyens de faire la très …prochaine… guerre de haute intensité en Europe, pour ne pas dire en France.