Robert MENARD
Vendredi 28 Octobre 2022
« Y’a t’il une vie après le journalisme ? »
En 2008 après avoir quitté la direction de Reporters sans frontières il sera directeur général du centre pour la liberté de l’information à Doha au Qatar pour laquelle il percevra une subvention annuelle de 3 millions de dollars par l’émir pour soutenir des journalistes persécutés dans ce pays, Patrick Poivre d’Arvor et Dominique de Villepin seront à ses côtés.
Puis il sera éditorialiste à I-Télé, RTL et Sud Radio ce qui contribuera à sa notoriété mais sa réputation sulfureuse par un verbe sans concessions ni retenue rendront opaque la ligne qui sépare le journaliste de l’opinion personnel. En 2012 avec son épouse, Emmanuelle Duverger, il lance le site d’information « Boulevard Voltaire » avec divers éditorialistes de talent tels que André Bercoff, William Goldnadel, Denis Tillinac ; qu’il quittera en 2014, après son élection à la mairie de Béziers.
En 2008 après avoir quitté la direction de Reporters sans frontières il sera directeur général du centre pour la liberté de l’information à Doha au Qatar pour laquelle il percevra une subvention annuelle de 3 millions de dollars par l’émir pour soutenir des journalistes persécutés dans ce pays, Patrick Poivre d’Arvor et Dominique de Villepin seront à ses côtés.
Puis il sera éditorialiste à I-Télé, RTL et Sud Radio ce qui contribuera à sa notoriété mais sa réputation sulfureuse par un verbe sans concessions ni retenue rendront opaque la ligne qui sépare le journaliste de l’opinion personnel. En 2012 avec son épouse, Emmanuelle Duverger, il lance le site d’information « Boulevard Voltaire » avec divers éditorialistes de talent tels que André Bercoff, William Goldnadel, Denis Tillinac ; qu’il quittera en 2014, après son élection à la mairie de Béziers.
Dans sa politique de la ville l’accent est plus mis sur la nécessité de redonner une cohérence à un territoire que sur des positionnements idéologiques, à commencer par la réhabilitation du centre-ville en mettant en avant la préférence communale, la baisse de la fiscalité, la lutte contre l’insécurité et en dénonçant toute forme de clientélisme, de communautarisme ou d’affairisme..
Le succès d’une reconversion voir d’une continuité son liés aux raisons suivantes : des origines biterroises et pieds-noirs, à une image rassembleuse par les divers courants qu’il a côtoyé, comme étant aussi le créateur de Reporters sans frontières à la notoriété internationale, mais aussi au fait qu’il ne soit finalement pas encarté. Il s’efforce d’être l’élu d’une politique dite de bon sens, comme dire que la France est de tradition judéo-chrétienne. Robert Ménard précisera pour le choix des membres de son cabinet municipal : « J’aime être confronté à des gens qui ne pensent pas comme moi. Ce n’est pas un cabinet conforme à mes choix, ni à mes convictions. J’ai choisi des gens de talent » Malgré les changements de celui-ci. C’est là toute la complexité, à la fois paradoxale et tentaculaire de Robert MENARD qui fut ce soir là égal à lui-même.
Robert Menard est un homme de conviction, de libre pensée à la parole sans retenue et au service .
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